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Pensées d'un ado

Pensées d'un ado

Les pensées intimes que nous taisons au monde


Les codes sociaux

Publié par Framboize sur 5 Octobre 2014, 21:58pm

Catégories : #Reflexions Intimes

Les codes sociaux

Il est surprenant de découvrir que d'autres personnes, parmi les amis les plus proches, soient aussi conscientes de ce « jeu » des conventions.

Je ne trouve pas d'autre mot, car le jeu est une chose distante de soi. Nous ne nous engageons pas corps et âme dans un jeu, car c'est une implication temporaire. Nous décidons que nous allons le jouer et revenir à la réalité plus tard.

Nous décidons que pendant un temps, nous allons arborer l'habit social. Nous allons contrôler nos paroles et soigner notre image. Et nous reviendrons à la réalité, à la voie du bon sens, à la confiance, à une expression à cœurs ouverts.

La confiance, c'est confier à autrui un pouvoir sur soi. Et cela va à l'encontre du jeu. C'est à nuancer. Lors du jeu, la spontanéité des émotions est rarement de mise. « Je n'aime pas ce que tu me dis, j'ai envie de t'encastrer » l'applique-je ? Non, bien sur, car c'est de l'intelligence sociale que de discerner un intérêt supérieur.

Cela fonctionne de la même manière dans l'autre sens : « J'ai envie d'être gentil, je suis serviable » l'applique-je ? Non selon la situation, car la gentillesse est trop souvent manipulée, et l'on devient trop bon, trop con. Je suis convaincu qu'il existe de manière non-dite, inconsciente ?, une échelle d'importance dans la perception d'autrui. Telle personne, je l'écouterai heureux, telle personne je l'écouterai bienveillant, telle personne je l'écouterai passionné. La gentillesse donne parfois aux gens un sentiment d'appartenance, et dès lors, ils te marchent dessus, sans prêter attention à ta volonté, car tu leur appartient. « De toute façon, il comprendra ».

Lorsque tu accordes ta confiance, tu donnes aussi ta gentillesse. Car c'est ta nature, c'est ta manière d'être et tu fait preuve de franchise. Tu donnes dès lors le pouvoir aussi à l'autre de te marcher dessus. Les personnes formidables ne le font pas. Elles connaissent la valeur de ta confiance. Lorsque quelque chose brinquebale, elles feront le choix de croire en ta volonté de passer à autre chose, de comprendre, de construire. En te parlant avec franchise, elles te donnent les cartes pour potentiellement les atteindre, mais elles le font tout de même et en ceci, les liens de confiance sont précieux.

Donc lorsque le jeu s'arrête, la spontanéité, la franchise et l'amitié surviennent. Les codes sociaux sont dans un premier lieu nécessaires. Il suffit d'un loup dans la bergerie, d'un piranha dans le bocal à poissons, pour que tout le monde se trouve sur ses garde et devienne prédateur. Malgré tout, derrière les apparences se devine toujours une part de notre nature, et il faut avoir la foi de faire le premier pas. J'ai eu l'occasion de regretter ce premier pas, cette ouverture sur soi donnée trop vite, ou/et à la mauvaise personne, cependant des cicatrices brûlantes qui ressurgissent parfois, j'ai appris. Chaque expérience est riche d'enseignements, encore faut-il apaiser les tourments, recouvrer le contrôle de soi et les écouter.

Sans confiance, les relations sont bien ternes et futiles, sans confiance, il est impossible de donner et recevoir des gens. Alors le quotidien est une quête de l'équilibre entre confiance et distance, émotions et conventions, nature et apparences.

Framboize ~

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